[La chapelle de bon matin avant la cérémonie]
Le grand jour enfin arrivait et elle devait bien avouer qu’une sorte d’impatience fébrile la gagnait. Elle avait hâte, et elle avait peur. Boudiou, elle n’osait imaginer l’état de Leg en fait.
A peine arrivée à Chaptuzat, le temps de saluer les divers invités, de s’enquérir de chacun, de réaliser une petite œuvre dont le labyrinthe se souviendrait, bref … trois fois rien, le temps d’admirer une robe, de participer aux essayages en s’extasiant telle une enfant, des enfants plutôt, la complicité entre une marraine et sa filleule aidant.
Bref, le bonheur fleurissait partout dans le domaine.
Et il fallait surtout qu’il fleurisse dans la chapelle, mais aussi dans les mains de Leg en cette journée si importante. Revêtant l’une de ses tenues fétiches, Beths s’était levée aux aurores et avait parcouru les jardins de Chaptuzat cherchant les quelques éléments dont elle avait besoin. Et elle en avait besoin de beaucoup … l’église, le bouquet … et puis … si elle y arrivait … hum … en tout cas, il lui fallait au moins essayer.
Quelques heures plus tard, les mains et les ongles noirs, son habit un tant soit peu tâché, une mèche folle lui tombant sur le visage qu’elle repoussait régulièrement d’un souffle sans grande efficacité, elle était néanmoins fière d’elle, elle avait déniché et cueilli tout ce qu’il lui fallait, il ne restait plus qu’à maintenant.
Elle commencerait par la décoration de la chapelle, elle pourrait ensuite regagner le château, se laver, elle en avait largement besoin, se changer et vêtir des habits digne de son rang, et puis, il fallait bien qu’elle justifie de ses trois malles … Ce n’était pas tous les jours que sa marraine se mariait avec un ami.
Elle souhaitait donc que le couple puisse se remémorer avec douceur, tendresse et plaisir cette journée qui serait magnifique. La décoration y contribuerait même si finalement qui la remarquerait ?
Elle avait consulté Rick qui officierait afin de pouvoir venir disposer fleurs et bouquets dans la chapelle. Il lui avait bien évidemment donné son autorisation.
Elle poussa donc la porte du saint lieu, aidée par quelques servantes qu’elle avait mandé pour l’aider. S’avançant depuis la nef vers le cœur, elle distribua consignes et directives, et tout ce petit monde s’affaira avec rapidité et efficacité. Tout devait être prêt d’ici quelques heures.
D’abord les bancs et l’allée … un décor végétal, un véritable tapis de mousse amènerait Leg à son promis. Ce fut en vers et par la poésie qu’il lui avait demandé de l’épouser, cela serait d’une façon bucolique qu’elle le retrouverait devant l’autel. Et puis les fiers arums accueilleraient avec sympathie invités comme les futurs époux.
Elle s’était ensuite occupée de la décoration de l’autel, quelque chose de simple, quelques bouquets , un peu de lierre … les tons étaient blancs malgré les circonstances de la joie d’un mariage, elle avait opté pour cette couleur. Et puis surtout c’était les seules fleurs odorifères qu’elle avait trouvé. Et quoi de mieux que le délicat parfum d’une rose pour échanger serments ?
La chapelle était prête, vérifiant un détail, remontant une fleur, voila tout était … enfin … c’était prêt. Le résultat pouvait paraitre étrange, mais … elle n’avait plus le temps de rectifier.
Elle fit sortir toutes les servantes, sortant elle-même la dernière, refermant les portes avec douceurs. Devant elle se dressait le château qu’elle gagna rapidement, elle avait encore à faire dans les quelques heures qui restaient
Le grand jour enfin arrivait et elle devait bien avouer qu’une sorte d’impatience fébrile la gagnait. Elle avait hâte, et elle avait peur. Boudiou, elle n’osait imaginer l’état de Leg en fait.
A peine arrivée à Chaptuzat, le temps de saluer les divers invités, de s’enquérir de chacun, de réaliser une petite œuvre dont le labyrinthe se souviendrait, bref … trois fois rien, le temps d’admirer une robe, de participer aux essayages en s’extasiant telle une enfant, des enfants plutôt, la complicité entre une marraine et sa filleule aidant.
Bref, le bonheur fleurissait partout dans le domaine.
Et il fallait surtout qu’il fleurisse dans la chapelle, mais aussi dans les mains de Leg en cette journée si importante. Revêtant l’une de ses tenues fétiches, Beths s’était levée aux aurores et avait parcouru les jardins de Chaptuzat cherchant les quelques éléments dont elle avait besoin. Et elle en avait besoin de beaucoup … l’église, le bouquet … et puis … si elle y arrivait … hum … en tout cas, il lui fallait au moins essayer.
Quelques heures plus tard, les mains et les ongles noirs, son habit un tant soit peu tâché, une mèche folle lui tombant sur le visage qu’elle repoussait régulièrement d’un souffle sans grande efficacité, elle était néanmoins fière d’elle, elle avait déniché et cueilli tout ce qu’il lui fallait, il ne restait plus qu’à maintenant.
Elle commencerait par la décoration de la chapelle, elle pourrait ensuite regagner le château, se laver, elle en avait largement besoin, se changer et vêtir des habits digne de son rang, et puis, il fallait bien qu’elle justifie de ses trois malles … Ce n’était pas tous les jours que sa marraine se mariait avec un ami.
Elle souhaitait donc que le couple puisse se remémorer avec douceur, tendresse et plaisir cette journée qui serait magnifique. La décoration y contribuerait même si finalement qui la remarquerait ?
Elle avait consulté Rick qui officierait afin de pouvoir venir disposer fleurs et bouquets dans la chapelle. Il lui avait bien évidemment donné son autorisation.
Elle poussa donc la porte du saint lieu, aidée par quelques servantes qu’elle avait mandé pour l’aider. S’avançant depuis la nef vers le cœur, elle distribua consignes et directives, et tout ce petit monde s’affaira avec rapidité et efficacité. Tout devait être prêt d’ici quelques heures.
D’abord les bancs et l’allée … un décor végétal, un véritable tapis de mousse amènerait Leg à son promis. Ce fut en vers et par la poésie qu’il lui avait demandé de l’épouser, cela serait d’une façon bucolique qu’elle le retrouverait devant l’autel. Et puis les fiers arums accueilleraient avec sympathie invités comme les futurs époux.
Elle s’était ensuite occupée de la décoration de l’autel, quelque chose de simple, quelques bouquets , un peu de lierre … les tons étaient blancs malgré les circonstances de la joie d’un mariage, elle avait opté pour cette couleur. Et puis surtout c’était les seules fleurs odorifères qu’elle avait trouvé. Et quoi de mieux que le délicat parfum d’une rose pour échanger serments ?
La chapelle était prête, vérifiant un détail, remontant une fleur, voila tout était … enfin … c’était prêt. Le résultat pouvait paraitre étrange, mais … elle n’avait plus le temps de rectifier.
Elle fit sortir toutes les servantes, sortant elle-même la dernière, refermant les portes avec douceurs. Devant elle se dressait le château qu’elle gagna rapidement, elle avait encore à faire dans les quelques heures qui restaient