LE grand jour allait enfin arriver. Celui que tout le monde attendait tel le messie … euh … enfin pour sa marraine en tout cas, elle était certaine de ne pas se tromper.
Et en parfaite filleule et témoin qu’elle était, Beths s’était donc décidée à ne rater cet événement sous aucun prétexte, sa chère marraine qui convolait en juste noces avec Guy, cet ami qui lui était cher et qu’elle appréciait embêter, presqu’autant que son suzerain voire son parrain, ce n’était pas peu dire.
L’impatience l’avait gagné à tel point que deux jours avant l’union de Leg et Guy, elle s’était décidée à abandonner lâchement époux et enfant pour se précipiter armes et bagages à Chaptuzat. Avec un tendre baiser amoureux, elle avait saluée son époux, l’invitant à venir les rejoindre sitôt qu’il serait prêt, le jour J. Pour sa part, dans un superbe carrosse aux armes de Billy, elle fit son entrée dans la Cour du château. Château qu’elle n’avait point visité depuis des lustres certes, mais qu’elle avait l’avantage de connaître. A peine arrivée, elle descendit aussitôt du carrosse pour s’adresser au domestique de son époux qui l’avait accompagné
Aaaaaaaaaaaaaaaallllllllllbeeeeeeeeeeeeert
Rien qu’au doux son de voix de sa maitresse, le pauvre homme su que la journée serait terriblement longue
Oui Votre Grâce
Descendez moi mes trois malles, prompto, et avec douceur hein, il ne faudrait pas que la soie se froisse, ni que rien ne casse
Ah cela oui cela serait dommage pensa l’homme, son dos se faisant déjà sentir d’avoir monté les dites trois malles au départ de Billy … trois malles, mais franchement pour faire quoi ? Et dire qu’avant la ptiote Duchesse ne portait que des tenues de maréchale … désormais les frais de toilettes … sans compter les bijoux, les coiffures … Il n’y avait pas à dire, une grossesse changeait une femme et pour le coup une maréchale.
Alors que péniblement il descendait la première malle, voila que la Duduche filait droit dans le hall d’entrée. Et où était-il censé poser l’armada de bagages lui.
Effectivement Beths était déjà dans l’entrée, tournant tête à droite, à gauche, en haut, tapotant du talon à la recherche … aaaaaaaaaah de l’intendante ou de la femme de charge, bref quelqu’uuuuuuuuuuuunnnnnnn dans cette maisonnée. Enfin … une âme charitable arriva
Bonjour, bonjour, je suis Beths, et je viens évidemment pour le mariage des Seigneurs de ces lieux, et par contre je me demandais où je pouvais poser mes quelques affaires pour me changer, je suis un peu en avance, mais j’ai deux, trois petites choses à préparer
Habituée aux longues tirades, elle avait énoncé tout cela d’une traite, sans même reprendre souffle, le tout avec un superbe sourire … bref, un débit parole minute impressionnant pour qui ne la connaissait pas … mais fort heureusement Leg … ou bien était-ce Guy … avait prévenu tout le personnel de leur domaine des us et coutumes de leurs amis … ou tout simplement de leurs superbes caractères
Et en parfaite filleule et témoin qu’elle était, Beths s’était donc décidée à ne rater cet événement sous aucun prétexte, sa chère marraine qui convolait en juste noces avec Guy, cet ami qui lui était cher et qu’elle appréciait embêter, presqu’autant que son suzerain voire son parrain, ce n’était pas peu dire.
L’impatience l’avait gagné à tel point que deux jours avant l’union de Leg et Guy, elle s’était décidée à abandonner lâchement époux et enfant pour se précipiter armes et bagages à Chaptuzat. Avec un tendre baiser amoureux, elle avait saluée son époux, l’invitant à venir les rejoindre sitôt qu’il serait prêt, le jour J. Pour sa part, dans un superbe carrosse aux armes de Billy, elle fit son entrée dans la Cour du château. Château qu’elle n’avait point visité depuis des lustres certes, mais qu’elle avait l’avantage de connaître. A peine arrivée, elle descendit aussitôt du carrosse pour s’adresser au domestique de son époux qui l’avait accompagné
Aaaaaaaaaaaaaaaallllllllllbeeeeeeeeeeeeert
Rien qu’au doux son de voix de sa maitresse, le pauvre homme su que la journée serait terriblement longue
Oui Votre Grâce
Descendez moi mes trois malles, prompto, et avec douceur hein, il ne faudrait pas que la soie se froisse, ni que rien ne casse
Ah cela oui cela serait dommage pensa l’homme, son dos se faisant déjà sentir d’avoir monté les dites trois malles au départ de Billy … trois malles, mais franchement pour faire quoi ? Et dire qu’avant la ptiote Duchesse ne portait que des tenues de maréchale … désormais les frais de toilettes … sans compter les bijoux, les coiffures … Il n’y avait pas à dire, une grossesse changeait une femme et pour le coup une maréchale.
Alors que péniblement il descendait la première malle, voila que la Duduche filait droit dans le hall d’entrée. Et où était-il censé poser l’armada de bagages lui.
Effectivement Beths était déjà dans l’entrée, tournant tête à droite, à gauche, en haut, tapotant du talon à la recherche … aaaaaaaaaah de l’intendante ou de la femme de charge, bref quelqu’uuuuuuuuuuuunnnnnnn dans cette maisonnée. Enfin … une âme charitable arriva
Bonjour, bonjour, je suis Beths, et je viens évidemment pour le mariage des Seigneurs de ces lieux, et par contre je me demandais où je pouvais poser mes quelques affaires pour me changer, je suis un peu en avance, mais j’ai deux, trois petites choses à préparer
Habituée aux longues tirades, elle avait énoncé tout cela d’une traite, sans même reprendre souffle, le tout avec un superbe sourire … bref, un débit parole minute impressionnant pour qui ne la connaissait pas … mais fort heureusement Leg … ou bien était-ce Guy … avait prévenu tout le personnel de leur domaine des us et coutumes de leurs amis … ou tout simplement de leurs superbes caractères